construction de métro à AbidjanINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Si le pays continue de payer des redevances à la France par rapport au pont Félix Houphouët Boigny, et du métro qui n’est pas encore construit, c’est qu’il y a un problème.

On murmure dans les coulisses que la Côte d’Ivoire continue de payer des redevances à la France à coût de milliards et aussi pour un métro inexistant; il y a de gros soucis. Nous allons relater quelques faits majeurs qui bloquent, le développement de ce pays.

Pourquoi payer des redevances à la France pour un métro fantôme?

Nous allons faire quelques constats de certains maux dont souffre ce pays et en ajouter d’autres anciens crédits, comment les ivoiriens, pourront-ils s’en sortir? 

Le CHU de Yopougon, compte tenu de son état de délabrement avancé, doit passer à l’entretien pour une remise en état total. Ce centre hospitalier a coûté 18 milliards en 1990 et il servait aux étudiants en médecine de la sous-région. Par manque d’entretien, ce label de la santé, est devenu un mouroir. L’état de Côte d’Ivoire, pour une fois, a écouté les lamentations des patients et veut passer à sa réfection. 

Le coût est estimé à plus de 30 milliards de franc cfa. Il est donc fermé pour travaux. C’est un acte de grande portée à saluer, puisqu’il s’agit de la vie des milliers d’ivoiriens. En ce qui concerne la construction d’un métro, compte tenu de la situation de paupérisation très avancée dans laquelle les ivoiriens croupissent, ce projet, pouvait attendre. Les besoins sont nombreux et ce projet pouvait être reporté.

Certains itinéraires et quelles importances pour ce métro?

Abobo est une commune de 100 Km2 abritant 1 million 500 mille habitants, collé à Anyama qui lui fait 146 milles habitants. Le métro partira de ces deux communes.

Dans ces communes les moyens de transport ne manquent pas. Il y’a des gbakas, les woro-woro et les taxis intercommunaux. Que vient faire un métro de plus 1000 milliards dans ces communes où la misère frappe les populations? En lieu et place de ce métro, on pouvait y installer des centres de santé, un camp de pompiers, des grandes écoles, des commodités de développement.

Si toute fois, le métro venait à voir le jour, le coût du transport va doubler. C’est pour étouffer la population qui mange à peine à sa faim. Déjà, les sociétés existantes ont du mal à trouver des clients au tarif de 13 000 frs, à plus forte raison, débourser 20 000 frs pour emprunter, un métro. 

Et pourtant, Abidjan dispose d’un chemin de fer.

Du temps du président Houphouët Boigny, le train transportant les personnes et marchandises, pouvaient aller de Anyama à Treichville. Les rails existent, pourquoi ne pas les renforcer? Pourquoi pas les mettre en état pour favoriser le déplacement des usagers que de vouloir construire un métro?

Un métro, d’un montant de 1000 milliards, pour un pays comme la Côte d’Ivoire, classé parmi les pays pauvres et très endettés, est un suicide à moins que cela ne relève de la démence.

Quand, des mains puissantes et invisibles dictent leurs lois aux pays africains, c’est leur population qui en paie le lourd tribut, puisque leurs avis et souffrances, ne pèsent rien et ne remontent nulle part.

                                                                              David Kouamé

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